The Sandbox : Une levée de fonds de 81 millions d’euros

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The Sandbox, un des tous premiers jeux métavers créé par deux français et basé à Hong Kong, vient d’annoncer une levée de fonds de 93 millions de dollars. Implanté sur la blockchain, il permet aux utilisateurs de créer leur propre monde virtuel avec des NFTs

The sandbox, deux français qui partent à la conquête du metavers 

The sandbox est un précurseur dans un milieu à fort potentiel de croissance, le metavers. Ce monde virtuel est un écosystème basé sur la blockchain et attire de plus en plus de convoitise, notamment depuis que Mark Zuckerberg, fondateur de Facebook a annoncé vouloir créer un métavers.

Néanmoins, les entrepreneurs français qui ont créé The Sandbox font partie des premiers à créer un jeu fonctionnel et solide. La société fait partie des entreprises innovantes qui ont toutes leurs chances pour rejoindre des leaders du marché du metavers dans les années à venir. Aujourd’hui, ce n’est pas un million d’euros mais bien 81 millions, qui serviront à réaliser ce projet. 

LE milieu de metavers

La levée de fonds 

Arthur Madrid et Sébastien Borget, les deux cofondateurs de The SandBox, ont réalisé une levée de fonds de 93 millions de dollars, soit un peu plus de 81 millions d’euros. Le tour de table a été réalisé auprès de SoftBank. 

Après Sorare qui a levé 680 millions d’euros via des fonds propres de footballeurs et business angels reconnus, on aperçoit un réel intérêt des fonds d’investissement et investisseurs en capital risque pour les start-ups de la blockchain. L’entreprise avait déjà réalisé une levée de capital en 2019. Cette levée de 81 millions aujourd’hui sert principalement à financer la croissance de l’entreprise

L’entreprise évolue dans le domaine des jeux-vidéos, on peut donc dire qu’elle fait partie de la FrenchTech, même si la société est basée à l’étranger. Niveau accélérateur ou incubateur, la start-up n’a pas été accompagnée. 

Cette augmentation de capital record est encore une fois une bonne nouvelle pour l’entrepreunariat et les entrepreneurs français. Désormais, investir dans le milieu des cryptomonnaies et NTFs est courant chez les investisseurs. Ainsi, il est possible de faire une importante levée auprès d’investisseurs privés, sans avoir à mener une campagne de crowdfunding, ou de dépendre de fonds publics (bpifrance par exemple) et subventions.

La mission de The Sandbox 

Concrètement, chaque joueur obtient un terrain ou une parcelle quand il démarre le jeu. Il peut ensuite y créer et construire ce qu’il veut. Les créateurs peuvent par la suite être rémunérés si quelqu’un souhaite acheter leurs créations. Niveau visuel, le jeu s’apparente à Minecraft mais est beaucoup plus réaliste. 

Images de gameplay de The Sandbox
Images : LesEchos / SandBox Game

Chaque parcelle et création sont des NFTs, qui appartiennent au créateur et pourront être revendus. Certaines créations sont déjà en vente sur OpenSea, le plus gros marketplace de NFTs, à des milliers d’euros. 

L’entreprise possède en réalité un business-model que partage la plupart des acteurs du metavers. De jeunes entreprises de crypto-monnaies notamment des jeux appelées “play to earn” sont basées sur la blockchain et permettent de gagner des NFts. 

Le futur du metavers, The Sandbox sera-t-il le leader ? 

Lever des fonds, ce n’est qu’une étape pour The Sandbox, qui souhaite devenir un leader dans le marché du metavers. Les financements reçus ont permis à la start-up d’accélérer la mise en place de ses projets. 

Les projets de la start-up 

À la base, The Sandbox est plus tourné dans le milieu du gaming et plus précisément du crypto-gaming. Pourtant, les fondateurs annoncent qu’ils souhaitent se diversifier et s’implanter bien plus dans un monde virtuel. La mode, l’architecture et d’autres matières viendront s’implémenter dans le métavers que veut créer la start-up, annonce un investisseur de sandbox.

En réalité, il n’a pas fallu longtemps à The Sandbox pour mettre leurs ambitions en pratique. C’est pour cela qu’ils ont annoncé plusieurs partenariats avec des célébrités, qui viendront jouer ou créer une œuvre dans le monde virtuel de The sandbox

Les fondateurs misent véritablement sur le futur et veulent créer un monde ouvert où tout le monde pourra créer du contenu. Sur le monde virtuel, on pourra par exemple apercevoir des acteurs économiques existants réellement. Il est en effet tout-à-fait possible qu’une entreprise achète une parcelle de terrain pour faire de la publicité. 

Après cette levée, l’entreprise n’exclut pas plusieurs levées de fonds pour continuer le financement de leurs projets. Le business-plan restera le même, c’est-à-dire convaincre de plus en plus de personnes de rejoindre le metavers. 

Le métavers, un milieu trop complexe/concurrentiel ? 

Facebook est le premier parmi les GAFAM à annoncer jouer sur le secteur du metavers dans les prochaines années. De nombreuses grandes entreprises ont suivi et une multitude de startups se sont désormais créées et spécialisées dans le métavers

La première cause est que, beaucoup de monde croit au métavers et le voient comme un élément indispensable dans le futur. La deuxième cause vient du fait que le marché est très jeune et par conséquent, peu de personnes y sont implémentées. Une véritable course va donc avoir lieu dans les années à venir, parmi les entrepreneurs qui veulent conquérir le marché du monde virtuel

Un des autres problèmes du métavers, qui est souvent méconnu car il ne concerne pas les utilisateurs, c’est le manque de main d’œuvre. En réalité, il existe peu de développeurs blockchain compétents et disponibles rapidement. 

Ainsi, pour tous les entrepreneurs du secteur, la principale difficulté sera de trouver une personne capable de développer sur la blockchain pour créer l’aspect technique du metavers. Cette pénurie de talents fait naturellement exploser le coût du travail, que toutes les entreprises ne pourront supporter. 

La blockchain

Toutefois, The sandbox fait partie des précurseurs du marché et possède déjà son équipe technique. La start-up ne devrait donc pas être impactée par ce manque de talent, et va pouvoir mener à bien ses projets dans les années futures. 

Conclusion 

Pour conclure, si une startup souhaite se lancer dans le milieu du metavers, elle aura surement besoin de fonds pour démarrer. En réalité, la nécessité d’avoir un développeur rend quasiment obligatoire de lever du capital dès la phase d’amorçage. 
Si un entrepreneur souhaite faire une levée de fonds auprès d’investisseurs privés ou publics comme la bpi, il peut faire appel à un incubateur ou accélérateur. Lever du capital dans le milieu de la blockchain est aujourd’hui possible si on a un bon réseau d’investisseurs, que possèdent ces accélérateurs. Pour accéder à un fonds de capital et obtenir un tour de financement, il vaut mieux être accompagné par quelqu’un qui a déjà levé des fonds.

À lire => La levée de fonds d’Homa Games